mardi 13 mai 2008

Bosse thon

Après ce deuxième séjour sur la côte Est des Etats-Unis, une question se pose: depuis quand les amerloques ont eux aussi de belles villes ? Alors, accordons nous sur la définition du terme employé : par belle ville, on entend ville agréable, avec de beaux parcs, de beaux buildings et de belles maisons, habités par des gens agréables et chaleureux (à ce stade on a déjà viré New York de la catégorie belle ville), avec des attractions et des choses à faire intéressantes et à des prix abordables. Dernier point mais indépendant de la volonté d’une ville : le beau temps.

Et padaboum paf, à Boston, on a eu tout ça. En conséquence, le séjour fut mémorable : l’architecture (hétérogène, comme d’habitude dans une ville d’Amérique du nord) qui mêle petits quartiers résidentiels aux maisons de briques rouges, aux élégants et imposants buildings en verre, et la sympathie des bostoniens en sont pour quelque chose (dédicace à celui à qui nous avons demandé le chemin vers la South Station ; s’il avait eu des stylos, il nous aurait dessiné un plan sur le trottoir, version mappy). Enfin, un hôtel stylé, agréable et financièrement abordable a bien sûr contribué à la réussite de ce séjour américain!

En tant que gros touristes, nous avons effectué le classique Boston Duck Tour, qui permet de visiter la ville en véhicule amphibie de la seconde guerre mondiale (authentique, avec immersion dans le fleuve Charles) avec un chauffeur dont le débit de parole était aussi rapide que la conduite. Ingénieux, un fil rouge parcourant la ville sur des kilomètres permet de suivre un chemin touristique passant devant tous les lieux et monuments importants. On a également visité le plus grand aquarium d'amérique du nord (boooouuuhh les méchants requins - ooohhh les gentilles otaries). Les clubs de blues et de jazz, les musées, les balades et les bons p’tits restos ont comblé le reste de temps libre du séjour.

Le récit en images dans la vidéo suivante…

PS : le titre de ce post est la prononciation officielle québécoise du nom de la ville…On ne comprendra jamais quand les mots anglais doivent être prononcer en français ou à l’anglaise !